S’étendant au centre sud d’Etosha, Okaukuejo est le site le plus fréquenté du parc national, sans doute à cause de son fameux point d’eau, éclairé quand vient l’obscurité. De jour comme de nuit, s’y pressent de nombreuses espèces, notamment le rare rhinocéros noir. Dans cet environnement ardent voilé de poussière immaculée, plusieurs autres points d’eau aimantent l’activité animale, particulièrement en saison sèche, lorsque les prédateurs et toutes sortes d’herbivores viennent y étancher leur soif.



À l’est du pan immense et monochrome, Namutoni constitue en général la dernière étape au sortir du parc national d’Etosha. Connu pour son vieux fort allemand, qui accueille dorénavant les touristes, le site l’est aussi pour ses multiples points d’eau environnants où convergent les animaux assoiffés. Autruches, grands koudous, gemsboks, impalas à face noire, éléphants, zèbres, girafes, lions et léopards entre mille autres cohabitent sous le regard acéré de nombreux grands rapaces… et celui des visiteurs !



Comme décrit précédemment



Au nord de la Namibie, à plus de 130 km à l'est de celles d'Epupa, les chutes de Ruacana doivent leur existence au Kunene surgi des plateaux angolais, et leur ampleur au volume des pluies saisonnières. Durant les hautes eaux, le fleuve écume et rugit sur les falaises de la gorge où il chute plus de 100 m en contrebas et sur près de 1 000 m de large. Un spectacle aussi saisissant qu'éphémère, car suspendu parfois par le barrage amont qui livre la roche alors dénudée à la chaleur de l'aride Kaokoland.



Né sur les hautes terres d’Angola, le Kunene vient sinuer le long de la frontière namibienne avant de se jeter dans l’océan. Il déverse dans le labyrinthe rocheux d’Epupa ses flots vifs et tonitruants, créant un spectaculaire îlot de vie au cœur des terres arides du Kaokoland. Faire halte à Epupa est aussi l’occasion de découvrir la culture et les traditions ancestrales du peuple Himba, célèbre pour ses femmes qui enduisent leur peau veloutée d’un mélange rougeoyant de graisse, de cendre et d’ocre.



Une rivière où l’eau sourd sporadiquement pour passementer son cours d’une généreuse végétation riveraine offrant un étonnant contraste avec le désert adjacent, de labyrinthiques forteresses d’argile penchées sur son lit de sable, un itinéraire sinuant au pied d’étroites gorges minérales avant de s’ouvrir aux dunes à la rencontre de l’océan… Voici le décor original et enchanteur de la vallée de l’Hoarusib où lions, girafes, zèbres, grands koudous et éléphants notamment viennent boire et se restaurer.



L'éphémère rivière Khumib est située dans la région de Kunene, au nord-ouest de la Namibie, et prend naissance près de l'Orupembe et s'écoule vers l'ouest jusqu'à la côte des squelettes et le désert du Namib. Entouré de plaines rocheuses d'un autre monde, de canyons spectaculaires et de marais salants en miroir, la rivière et son environnement sont uniques et constituent un endroit phénoménal pour se perdre dans la nature. Pendant la saison des pluies (novembre et février), la rivière transporte de l'eau, atteignant parfois l'Atlantique. Les visiteurs de la région peuvent profiter de safaris guidés, d'excursions d'observation des oiseaux et d'expéditions vers les épaves juste au large de la côte.



Ce petit hameau insignifiant encore il y a quelques années, s’est transformé en un village de bric et de broc comptant désormais de nombreuses habitations. Au confluent de l’Hoarusib et de la Gomatum, les bergers Himbas et hereros de Puros peuvent profiter des gorges toutes proches pour y abreuver et faire paitre leurs troupeaux de chèvres, d’ânes et de vaches. Les résurgences du fleuve à cet endroit offrent en effet toute l’année durant le gîte et le couvert pour de nombreuses espèces dont l’emblématique éléphant du désert.



L’Hoanib est l’une de ces rivières saisonnières qui sillonnent les terres arides de la Namibie. Engloutis par les sables du désert avant de parvenir à l’océan, ses flots éphémères nourrissent des nappes d’eau souterraine où plongent les racines des forêts galeries qui ourlent son parcours. Des antilopes, des girafes, des lions, et surtout les éléphants exceptionnellement adaptés à cet environnement minéral se laissent parfois observer lorsqu’ils viennent chercher leur subsistance dans ces véritables oasis.



Au nord de la rivière Huab, le plateau d’Etendeka et ses dolérites violacées, au sud, le massif du Mitberg, composé de grès, de basaltes noirs qui tranchent avec le jaune du sable ou le vert olive des salsolas. Entre ces deux formations, l’Huab s’est frayé un chemin et tout au long de son cours, c’est un véritable enchantement pour les yeux. Çà et là, des ouvertures et des pistes adjacentes seront comme des appels, des invitations à faire des détours et s’aventurer plus en profondeur dans la région.



Parfaitement circulaire vu du ciel, tel une forteresse abandonnée au désert, le massif du Brandberg domine les plaines infinies du Damaraland. Et comme pour rappeler son lointain passé volcanique, le soleil incendie soir et matin ses amoncellements granitiques érodés, exacerbant leur couleur rougeoyante naturelle. De ce massif inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, émerge le Königstein, point culminant de la Namibie à 2 573 m. Dans le dédale rocheux, damans, babouins et springboks cherchent l’ombre apaisante.



Située sur la côte spectaculaire de la Namibie, juste au sud de Swakopmund, Walvis Bay (Whale Bay) est une ville florissante, le principal port de la Namibie et l'un des centres touristiques les plus populaires du pays. Il est connu pour son lagon naturel, ses dunes de sable orange et sa richesse d'activités de plein air dont la pêche, l'observation des oiseaux, la voile, le sandboard, la natation, le surf et le golf.
Au sud de Walvis Bay, s’étend l’une des zones humides les plus riches d’Afrique australe. Sédentaires ou migrateurs, des milliers d’oiseaux viennent ici se nourrir, d’autres se reproduire… Ils sont jusqu’à 250 000 en période estivale. Outre les pélicans blancs, les cormorans et les flamants roses et nains, le site accueille la sterne des baleiniers et toutes sortes de limicoles dont le rare gravelot élégant. Parfois aussi baleines et dauphins viennent saluer les visiteurs.



Sesriem recèle un canyon exigu et sinueux, aux falaises modelées par une rivière devenue éphémère, mais c’est aussi l’un des principaux accès à l’océan de dunes du parc du Namib-Naukluft, dont Sossusvleï et Deadvleï constituent les points d’orgue. Courbes onctueuses et sable incandescent ponctué de végétaux assoiffés pour le premier, squelettes d’arbres consumés de chaleur, surgis des fissures d’un cratère immaculé pour le second, et un tableau d’une immuable beauté que seul le soleil renouvelle…



Aux portes du Namib, l’immense ranch de Namibgrens semble cultiver une géologie fascinante composée d’énormes boules de granite. Situé à 1700 mètres d’altitude, il abrite une faune adaptée aux rudes climats des hauts plateaux du Khomas. Ce magnifique site offre des balades ouvertes à tous où il n’est pas rare de rencontrer des babouins, des damans, des oréotragues (petite antilope) et des koudous entre autres. Les amateurs d’oiseaux seront également comblés avec une riche population endémique.